Jalalabad, Georges Cocks nous amène en Syrie dans une prise d'otage.
Nous vous laissons découvrir la suite.
Après le grand bruit, il n’y avait plus de son. Le silence avait prit le pouvoir. Je ne savais plus si c’était de la poussière ou de la fumée. Il pleuvait encore des gouttelettes de sang qui tombaient sur mon visage. Je fermais les yeux car j’étais étendu sur le dos. Je tournais la tête pour voir l’étendu des dégâts autour de moi et ma joue embrassa le sol d’un baiser de Juda. Le marché, ses étals et ses clients avait tous disparu. Des flammes et un panache de fumée noire semblait se mélanger aux nuages des cieux. J’étais paralysé. Je n’avais jamais fais attention a l’éclat de la lumière du jour auparavant et là, je la trouvais particulièrement belle, sereine et salutaire. La peur m’empêchait de commander mes mouvements. Les gens se relevaient, couraient, criaient s’appuyant sur un rescapé ou un messie, comme sur une béquille dans une étreinte fraternelle. Ils pleuraient mais je n’entendais rien.
Une Voix ...Une Histoire
C'est Vous ... C'est Nous